Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Jean-Marc TROISI, directeur de l’agence immobilière à Saly Troisi Immobilier. Arrivé au Sénégal en 2023, l’agence portant son nom connaît déjà un succès auprès des vendeurs. En effet, l’agence Troisi Immobilier propose aux personnes désirant vendre leur bien une commercialisation unique au Sénégal, grâce notamment aux vidéos par drone et à la puissance du digital. C’est dans son agence près de Diambar que Jean-Marc nous a accueilli en cet après-midi ensoleillée, afin de répondre à nos questions.
Bonjour Monsieur Troisi, et merci de nous accueillir dans vos locaux ! Pouvez-vous nous parler de votre parcours, et ce qui vous a amené jusqu’à la Petite Côte du Sénégal ?
J’étais avant cela agent immobilier sur la Côte d’Azur en France, et ce , jusqu’en 2023. Par la suite, j’ai voulu découvrir d’autres horizons, et ma compagne, qui est sénégalaise, m’a soufflé l’idée du Pays de la Teranga. Je m’y suis rendu pour la première fois en 2022, et je suis tombé directement sous le charme. Le soleil omniprésent (bien que je vienne de Nice), l’accueil des sénégalais et aussi les opportunités professionnelles m’ont amené à penser que ma place était ici. J’y ai donc ouvert l’agence Troisi Immobilier, et je suis aujourd’hui très content de mon choix.
Quelles différences percevez-vous entre le marché immobilier français et sénégalais ?
Le métier n’est pas vraiment le même, bien que la finalité reste la vente ou la location. Ici, la recommandation a une grande valeur, encore plus que chez nous. De plus, les courtiers prennent une place assez importante alors qu’en France, ce n’est pas le cas. Mais je dirais que dans l’ensemble, le métier est beaucoup plus agréable au Sénégal, car le marché est en plein développement.
Pourquoi avoir choisi la Petite Côte pour démarrer votre activité ?
Initialement, nous devions ouvrir notre agence immobilière à Dakar. Mais après mûre réflexion, il nous est apparu plus judicieux d’ouvrir nos locaux à Saly, car le marché y est encore accessible par rapport à la capitale, où les prix commencent à défier l’entendement. C’est d’ailleurs en voyant le nombre de dakarois achetant une résidence secondaire à Saly, Ngaparou ou la Somone que nous avons changé d’avis. Et puis, la vie y est beaucoup plus tranquille ici ! Donc nous ne regrettons pas notre choix !
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui comme vous souhaitent ouvrir une agence immobilière au Sénégal ?
Je leur dirais que la persévérance est la clé de tout. Je leur conseillerais également de ne pas lésiner sur la communication (réseaux sociaux, encarts publicitaires, etc…) pour se faire un nom, car beaucoup d’agences sont ouvertes depuis longtemps ici. Il ne faut pas hésiter non plus à rencontrer les acteurs du secteur !
Comment voyez-vous votre agence dans les 5 années à venir ?
Dans l’idéal, j’aimerais que Troisi Immobilier puisse se développer au Sénégal et pourquoi pas, par la suite, s’implanter dans d’autres pays tels que la Côte d’Ivoire ! Pourquoi pas ? (Sourire)
Merci beaucoup !
Merci à vous !