les fausses idées de l'immobilier au Sénégal

Immobilier au Sénégal : Découvrez les fausses idées

L’immobilier au Sénégal est souvent entouré de mystères et d’idées préconçues. De nombreux investisseurs potentiels sont freinés par des conceptions erronées, les empêchant de saisir des opportunités pourtant bien réelles ! Dans cet article, nous allons déconstruire certaines de ces idées reçues, en apportant un éclairage basé sur des faits et des analyses expertes, afin de vous guider vers une prise de décision éclairée.

Fausse idée n°1 : L’apport nécessaire pour investir est exorbitant

Toutes les fausses idées entourant l'immobilier au Sénégal

L’une des principales réticences à l’investissement immobilier au Sénégal concerne l’apport personnel. Beaucoup pensent qu’il faut disposer d’une somme colossale pour se lancer. Mais qu’en est-il réellement ?

L’apport personnel, souvent considéré comme le premier pas vers l’acquisition immobilière, est en effet crucial. Il s’agit de la somme que l’acheteur met de côté pour compléter le montant du prêt immobilier. Au Sénégal, cet apport est généralement équivalent à 10% de la somme totale empruntée. Cependant, contrairement à la croyance populaire, il n’est pas nécessaire que cet apport soit exorbitant.

La flexibilité des banques joue un rôle prépondérant ici. Si vous présentez un profil financier solide, avec des revenus réguliers et une situation professionnelle stable, comme un CDI ou une entreprise prospère, cela peut jouer en votre faveur. Un bon profil peut vous permettre de négocier un apport personnel moins conséquent.

De plus, il est essentiel de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Si une banque vous propose des conditions qui ne correspondent pas à vos capacités, tournez-vous vers d’autres établissements. La concurrence bancaire est un atout pour l’emprunteur. En faisant jouer cette concurrence, vous pouvez obtenir un prêt immobilier avantageux, sans avoir à débourser un apport personnel astronomique.

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Fausse idée n°2 : Impossible de négocier les prix dans le neuf

L’achat d’un bien immobilier neuf est souvent associé à l’idée qu’il est impossible de négocier les prix, surtout lorsqu’il s’agit de traiter directement avec un promoteur immobilier. Cette conception, largement répandue, est pourtant loin de la réalité.

Que vous envisagiez d’acheter auprès d’un professionnel ou d’un particulier, que le bien soit neuf ou ancien, la négociation est toujours une carte à jouer. Elle est d’ailleurs souvent la clé pour réaliser des économies substantielles. Pour optimiser vos chances de succès, il est judicieux de commencer par une étude approfondie du marché. Informez-vous sur les prix courants des biens immobiliers neufs dans la zone qui vous intéresse. Cette démarche vous fournira une base solide pour entamer vos recherches.

Toutes les fausses idées à propos de l'investissement immobilier au Sénégal

Un autre aspect à considérer est le timing de votre achat. Si vous faites partie des premiers acheteurs d’un programme immobilier, vous vous positionnez en tant que partenaire potentiel pour le promoteur. Pour lancer leurs travaux, ces derniers ont souvent besoin de garantir la vente d’au moins 50% des lots. À ce stade, leur flexibilité est à son maximum. Ils peuvent être enclins à offrir des conditions d’achat plus avantageuses, comme une réduction des frais de notaire ou des équipements supplémentaires offerts.

En somme, loin de l’idée reçue que les prix sont figés, il est tout à fait possible, avec la bonne stratégie, de réaliser des économies significatives lors de l’achat d’un bien immobilier neuf au Sénégal.

Fausse idée n°3 : Les notaires s’accaparent tous les frais

Lorsqu’il s’agit de frais de notaire, une idée largement répandue est que ces professionnels du droit s’attribuent la totalité des sommes versées. Cette conception est non seulement erronée, mais elle occulte également la véritable nature et la répartition de ces frais.

Les frais de notaire, souvent évoqués lors d’une transaction immobilière, ne se limitent pas uniquement à la rémunération de l’officier public. En réalité, ces frais englobent plusieurs postes de dépenses. Ils couvrent les droits d’enregistrement, qui permettent d’inscrire le nom du nouvel acheteur au livre foncier. Ils prennent également en compte les frais de publicité foncière, essentiels pour garantir la transparence et la légalité de la transaction.

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Les émoluments du notaire, quant à eux, représentent la rémunération proprement dite de ce professionnel pour ses services. C’est cette partie, et uniquement celle-ci, qui constitue le revenu du notaire. Ainsi, contrairement à l’idée reçue, les notaires ne perçoivent qu’une fraction des frais de notaire. Le reste est destiné à couvrir diverses charges et taxes liées à la transaction.

Fausse idée n°4 : Les logements achetés en VEFA ne sont jamais livrés à temps

L’achat sur plan, ou Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA), est souvent entouré de scepticisme. Une idée courante est que les logements acquis dans ce cadre ne sont jamais livrés dans les délais promis. Si des retards peuvent effectivement survenir, généraliser cette notion serait inexact.

Lors de l’acquisition d’un bien en VEFA, les promoteurs s’engagent contractuellement à respecter des délais de livraison. Ces délais sont clairement stipulés dans le contrat, offrant une garantie pour l’acheteur. Cependant, comme dans tout projet de construction, des impondérables peuvent survenir, entraînant des retards.

Il est essentiel de noter que ces retards ne sont pas systématiques. De plus, en cas de non-respect des délais, le contrat de VEFA prévoit généralement des pénalités. Ces pénalités, appliquées en faveur de l’acheteur, peuvent se traduire par des dommages et intérêts. Les promoteurs ont donc tout intérêt à respecter leurs engagements, sous peine de sanctions financières.

immobilier au Sénégal et idées reçues

L’investissement immobilier au Sénégal, comme partout ailleurs, est parsemé d’idées reçues et de mythes. Ces conceptions éronnées, bien qu’elles puissent parfois contenir une part de vérité, sont souvent exagérées ou mal interprétées. Il est donc essentiel de s’informer, de se renseigner et de démystifier ces idées pour aborder le secteur immobilier avec une vision claire et objective.

Nous avons déconstruit quatre des idées reçues les plus courantes concernant l’immobilier au Sénégal. Que ce soit la nécessité d’un apport colossal, l’impossibilité de négocier les prix des biens neufs, la mécompréhension des frais de notaire ou les préoccupations concernant les retards de livraison en VEFA, il est crucial de séparer le mythe de la réalité.

L’immobilier est un secteur dynamique, offrant d’innombrables opportunités pour ceux qui sont prêts à s’y aventurer avec une perspective éclairée. En vous armant de connaissances, en posant les bonnes questions et en collaborant avec des professionnels compétents, vous pouvez naviguer avec succès dans le paysage immobilier sénégalais.

Alors, la prochaine fois que vous entendez une idée reçue sur l’immobilier, prenez un moment pour la questionner, la rechercher et la comprendre. Vous pourriez découvrir que la réalité est bien plus nuancée et favorable que vous ne le pensiez.

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